
Les députés ont approuvé, jeudi après-midi, l'expérimentation de scanners corporels pour renforcer la sécurité dans les aéroports français. Ce test est autorisé pour une période de trois ans à compter de la promulgation de la loi sur la sécurité intérieure (Loppsi 2), actuellement en discussion dans l'Hémicycle.
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© expression publique
L'utilisation des scanners corporels se fera "avec le consentement de la personne" mais si le dispositif est "facultatif", la personne qui le refuse "ne prend pas l'avion", a souligné le ministre de l'intérieur, Brice Hortefeux. L'analyse des images visualisées, précise le législateur, sera effectuée par des opérateurs ne connaissant pas l'identité de la personne, et aucun stockage ou enregistrement des images ne sera autorisé.
L'opposition a toutefois souligné le coût de cette expérimentation, les scanners corporels étant un "matériel très coûteux", selon les socialistes Delphine Batho et Sandrine Mazetier. Un décret en Conseil d'Etat déterminera les aéroports et destinations pour lesquels le recours aux scanners sera autorisé.
La Direction générale de l'aviation civile avait annoncé mardi qu'un scanner corporel devrait être installé au terminal 2E de l'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle à partir du 22 février. Mais l'expérimentation dépendait des débats sur Loppsi 2. Tous les vols à destination des Etats-Unis au départ du terminal 2E seraient concernés.
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