
Courant décembre, le monde entier se retrouvera à Copenhague pour décider d'un accord global pour lutter contre le changement climatique. L'Union européenne a déjà adopté son paquet « climat-énergie ». Elle cherche aujourd'hui à se mettre d'accord pour parler d'une seule voix et peser dans les négociations. Le Parlement européen, de son côté, met tout son poids diplomatique dans la balance. Cette semaine, des députés européens rencontrent leurs homologues à Washington.
La position commune des 27 pour la Conférence de Copenhague pourrait être arrêtée lors du sommet européen des 29 et 30 octobre. Les députés européens espèrent que les chefs d'Etat et de gouvernement décideront d'une position ambitieuse, permettant à l'Europe de jouer un rôle moteur dans la réduction des émissions de gaz à effet de serre et son financement au niveau mondial.
« Il serait désastreux d'aller à Copenhague sans position commune sur le partage des coûts et le financement de la lutte contre le changement climatique dans les pays en voie de développement », a ainsi déclaré Jo Leinen, président de la commission de l'environnement du Parlement européen.
Le Parlement européen lance tout son poids dans la bataille
Par-delà les frontières de l'Union européenne, les députés européens cherchent également à convaincre leurs partenaires du bien-fondé de cette conférence et de son importance. Une délégation des commissions de l'environnement et de l'industrie rencontre en ce moment ses homologues à Washington. Les députés européens demandent à Barack Obama de respecter ses engagements de campagne électorale de fixer des objectifs contraignants.
Par ailleurs, ils ont salué la décision des Japonais de réduire leurs émissions de 25 % d'ici à 2020 et attendent des engagements clairs de la part de la Chine, de l'Inde et du Brésil.
En décembre, les principaux acteurs de la Conférence de Copenhague seront les Etats… mais le Parlement européen espère y avoir son mot à dire. Il y enverra une délégation de 15 députés qui, disposant d'un statut d'observateurs, tenteront de faire entendre sa voix. Sans compter une cinquantaine de députés qui s'y rendront aux frais de leurs groupes politiques ou à leurs propres frais. Gare aux embouteillages à Copenhague…
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