
On s’attendait à ce que les médecins surchargés accueillent à bras ouverts les « superinfirmières » nouvellement formées pour poser certains diagnostics, prescrire des médicaments ou suivre des patients diabétiques. Et pourtant non !
Danielle D'Amour, professeure à la Faculté des sciences infirmières de l'Université de Montréal, ainsi que ses collègues Dominique Tremblay et Michelle Proulx ont rencontré trois groupes distincts : des infirmières en groupe de médecine familiale ; des infirmières praticiennes spécialisées (qui possèdent une maîtrise en sciences infirmières en plus d'un diplôme complémentaire en néphrologie, en cardiologie ou en néonatalogie) ; et des infirmières pivots en oncologie.
Dans les trois groupes, beaucoup de professionnelles ont affirmé se sentir sous-utilisées. Certains médecins percevraient le rôle des « superinfirmières » comme une invasion de leur champ de compétence, ce qui expliquerait leur réticence à leur déléguer certaines tâches.
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